samedi 13 décembre 2008

Corcovado

Il nous faudra une bonne journée et un bon repas chez Quiño pour récupérer. On est des sportifs maintenant ! plus trop l'habitude de lever le coude.

Le sourire et le tee-shirt de Carlos résument à merveille notre quotidien ! Quel bonheur d'être "vagabonds", surtout que de villes en villes, l'accueil est toujours plus chaleureux.



C'est ensuite une embuscade improvisée qui prend forme peu à peu. Un à un, les pilliers de la fine équipe de Corcovado arrivent ! Sandrey, le chevelu, est chanteur. Du coup, on a le droit à quelques unes des plus belles chansons de son répertoire. Ca danse, ca chante, la fête quoi ! Et ca dure jusqu'au bout de la nuit, ou plutot jusqu'au petit matin. Don Tito, l'ancien gendarme, nous ramène à la maison vers 5h30 du mat'.



Le soir même, allons manger un morceau chez Quiño, qui était lui aussi à la supérette. En discutant, on apprend qu'on dort chez le maire de la commune. Pas vantard pour un sou ce Raúl. Après nous avoir donner les clés, il s'est eclipsé.
Un jeune du coin vient vendre à Quiño, un saumon fraichement pêché dans le rio Corcovado. Paulo se rend compte par la même occasion qu'il ne pourra pas en pêcher vu le petit matériel qu'il a avec lui. Une autre fois peut-être.
Mangeons comme des rois. Quiño est très bon cuisinier. Goutons l'agneau du pays avec des frites maison, vin rouge, ... excellent !


Arrivons donc à Corcovado en fin de journée. Sergio nous laisse devant l'unique supérette du village. Paulo, qui a toujours la langue bien pendue, commence à plaisanter avec des types qui se retrouvent là, comme tous les jours, pour discuter autour d'un bon maté.
L'un d'eux propose de nous emmener au camping. Très rapidement, il nous explique que le camping c'est pas très confortable et qu'au lieu de ca, il préfère nous offrir l'hospitalité dans un de ses gîtes. Que d'honneur ! Merci Raúl.


Après 2 bonnes nuits dans un vrai lit, on reprend la route vers le sud. Voulons aller en stop à Corcovado, petit village à plus de 100 kms de piste d'Esquel. Il parait qu'il s'y pêche des saumons qui remontent du Pacifique.
Rapidement, Sergio, le vendeur de glaces, nous prend dans son camion. Nos provisions sont au frais à l'arrière dans la chambre froide : -15 degrés. Sergio vend des glaces au milieu de nulle part. Il nous faudra 6 heures pour faire la tournée de ses clients du bout du monde. C'est pour nous, une bonne occasion de connaitre les coins et les recoins du secteur.

1 commentaire:

Hervé a dit…

Oui c'est très beau, un hymne à la nature et putain Paulo le rêve pour la pêche !

Je kif un saumon pour bientôt, le saumon de ta vie !

So later

Hervé