lundi 29 septembre 2008

Désert du sud Lipez

Demain, on part pour l'Argentine. 10 heures de pistes caillouteuses nous en sépare. A nous la bonne bouffe, le fromage, le pinard, les poulardes roties !!!!

Jusqu'au bout on en prendra plein les yeux. Un magnifique coucher de soleil nous accompagne aux portes d'Uyuni, ville digne des steppes mongoliennes.


Paulo avait cru apercevoir des autruches sur la piste reliant Potosi à Uyuni. Je ne l'avais pas traité de fou mais presque ... Pour une fois, c'etait pas un mirage. Il y a des autruches en Amérique du sud ! Les anciens se servaient de leurs plumes pour confectionner leurs costumes de cérémonie. Maintenant, comme toutes les bestioles du parc, elles sont tranquilles.




Dernière curiosité de notre périple dans le Lipez avant le retour à Uyuni, la Ciudad Perdida. De grands édifices de pierre ocre séparés par de toutes petites ruelles, ou de grandes avenues.



En chemin, plusieurs montagnes multicolores. Parfois chiliennes, parfois boliviennes, on est à deux pas de la frontière.

Après notre atterrissage sur terre, on enchaine vers la suite du parcours, la laguna verde. Sa couleur est due au cuivre. Elle n'est bien verte que lorsque le vent souffle en surface et qu'il oxyde le cuivre (cf. cours de chimie lycée).









C'est un mix d'Alice au pays des merveilles et de Tintin sur la Lune, on est vraiment sur une autre planète. Des photos qui se passent de commentaires ...
Le lendemain matin, on se lève à 5h00 pour aller voir les geysers au soleil levant. Il fait nettement plus frais que la veille. Une fois sur place, on est pas déçus. Ca valait le coup de se lever aux aurores !
Le soir, dormons à quelques kms de la laguna colorada. On est maintenant à plus 4000 mètres, mais il fait bon dans notre petite cahutte en terre. Lino nous a fait un feu d'aretas, une sorte mousse qui pousse lentement (comme les cactus) et qui se lignifie avec le temps.










On arrive ensuite à la laguna Colorada, rose (presque rouge) et blanche. La couleur rouge est due aux algues microscopiques qui s'y développent. Meme algues qui sont consommées par les flamants roses et qui leur confèrent cette couleur. Et le blanc, comme tout à l'heure, c'est la borax.



A la fin du Siloli, on s'arrete à l'arbre de pierre, arret prévu dans notre super "package touristique". C'est assez inédit de tomber sur ces gros blocs de pierre posés au milieu de nulle part.
Pour traverser le désert de Siloli, prenons un raccourci à travers un petit canyon nommé Viscachitas; en raison des petits mammifères qui y habitent : les viscachas. Des cousins locaux de nos lapins dotés d'une longue queue.

Comme on vous le disait, c'est beau mais c'est sec. Alors à pied, c'était pas gagné ou alors, avec 3 mules chargées d'eau et de vivres.


Il n'y a pas l'air d'avoir grand chose à manger ici. Elles se nourissent de petites graminées qui font à peine 5 cm de haut, qui poussent deci dela, comme les cheveux sur la tete d'un chauve !


Aux abords d'une lagune asséchée, on tombe sur une famille de vigognes au complet. Les bestioles sont craintives de nature. On a néanmoins la chance de pouvoir les approcher un peu plus près qu'au Pérou (épisode Ausangate).


Après un déjeuner royal concocté par Elisabeth, notre cuisinière (meilleur que tout ce qu'on a pu manger depuis un mois en Bolivie), on "décolle" nous aussi pour d'autres horizons.


Sur les bords des lacs, de la borax, de gros amas de poudre blanche. Ici, ce n'est pas le cas, mais sur d'autres sites, elle est récupérée, séchée et utilisée pour fabriquer de l'acide sulfurique.


Remarque, c'est peut-etre parcequ'on les voit en double, qu'on croit qu'il y en a autant.





Ils ont pas peur, c'est sur ! Mais, on se cache quand meme dans les herbes de pampa, histoire de les approcher encore plus près.


Une fois sur place, on reprend un "bain" de flamants roses. On peut dire, sans faire les marseillais, qu'il y en a des milliers. Toujours pas farouches pour un sou, alors on en profite.

La route nous mène ensuite à la laguna Hedionda. Les paysages traversés pour s'y rendre sont très beaux certes mais franchement inhospitaliers. C'est sec et plein de cailloux, juste quelques petites touffes d'herbes.


On est dans un parc naturel, toutes les espèces sont bien entendu protégées. Les animaux doivent etre au courant. C'est surement pour ça qu'on peut les approcher d'aussi près.


C'est le jour des premières fois, maintenant, c'est nos premiers flamants roses. On en a vu en Camargue, mais ils étaient pas aussi roses, alors ça compte pas. Il y a ici 3 espèces de flamants roses qu'on distingue par la couleur et les dessins de leur bec. Nous verrons principalement les "parina chica" mais il y a aussi, l'andin et le chilien.


Au matin, on voit notre premier renard andin sur la route qui nous mène à la laguna Cañapa. La bete est étonnement peu farouche. Sans doute habituée à recevoir des petits encas par les touristes, malheureusement. Mais, on est quand meme loin du zoo, rassurez-vous !

Aucun commentaire: