samedi 11 octobre 2008

Premiers pas en Argentine - Parc national El Rey

Destination finale, Junin de los Andes; dans la région des lacs. On va enfin pouvoir poser nos sacs et profiter de la nature.


On fait une autre escale à Mendoza, "LA REGION" du vin. Pas mal mais c'est encore trop sec pour nous. On poursuit la route au sud comme on l'avait commencée; c'est à dire, à coup de 12 heures de bus. Un peu fatiguant, vivement qu'on en finisse.



Au bout de 2 jours, on retourne sur Salta avec nos allemands. C'est ensuite le début d'une longue série de trajets en bus en quête de verdure, de rivières, .... on en a marre du sec !!! On fait quelques escales ici et la, histoire de gouter le fameux vin argentin dans les régions ou parait il, il est le meilleur ! On s'arrete notamment a Cafayate où on va digérer notre repas et notre vin rouge à l'ombre des arbres de la place.

On a pas de photos, mais si il y a un animal qu'on aura vu en abondance, ce sont les tiques. Pour les observer, c'est très simple, il suffit de regarder sur nos jambes, sous nos bras .... la zone en regorge à cause du bétail. Heureusement, ils ne donnent pas de maladies comme en Europe, ca vaut mieux pour nous, on en est couverts.


Le matin de bonne heure, on a la chance de tomber sur la cozuela, une biche à grandes oreilles qui vit par ici. Du coup, elle nous entend de loin, on pourra pas l'observer bien longtemps.




Une famille d'allemands en vadrouille avec leur van nous épargne les derniers kms. sympa. Après une nuit au campement du parc, partons sur les traces du tapir. C'est le cas de le dire, on ne verra que ses empreintes de pas laissées dans le sable. Par contre, il y a une multitude d'oiseaux. Ci-dessous, un aigle mi-chasseur, mi-charognard; et à venir: colibri, chuña et uraca (la pie locale).


Sur le bord de la rivière beaucoup de papillons, dont celui-ci à la trompe toute verte. Quelques kms plus loin, on se fait prendre en stop par un 4x4. Simon vient visiter son exploitation une fois par semaine. Elle est à 10 kms du parc. On a de la chance de tomber sur lui, c'est pas vraiment fréquenté par ici et marcher sur la piste en plein soleil, c'etait pas génial.
Simon élève du boeuf qu'il revend en direct dans ses boucheries de Salta. Il nous invite à manger chez lui un asado. On se régale. Décidement, on est pas prets d'utiliser nos provisions; vraiment accueillants ces argentins !
Après la sieste, il nous dépose à l'entrée du parc. Plus que 10 kms jusqu'au campement.


Le lendemain matin, il nous faut reprendre la route vers le parc. On serait bien restés un peu plus avec eux à boire des cincuenta-cincuenta avec Francisco (moitié Sprite, moitié vin rouge), mais quand faut y aller, faut y aller !
A quelques kms de la maison, on tombe sur des voliers incroyables de perroquets. Pas loin de 500 bestioles volent au dessus de nos tetes, se posent dans les arbres, décollent, redécollent, ... tout ca dans un brouaha assourdissant. Jamais vu autant et surtout jamais autant d'espèces différentes.


La cuisine au feu de bois rythme la journée, tout comme les allers et retours à la rivière pour y puiser l'eau fraiche. Au moment de la ration de maïs, les pavas del monte (des paons sauvages) viennent enlever le pain de la bouche aux poules de Vincenta. Avec les années, les bestioles se sont habituées aux hommes et nichent dans les arbres du jardin.


Vincenta et Francisco habitent ici depuis 50 ans. Ils sont adorables et enchantés d'avoir de la visite. Décidons de partager leur vie une journée de plus. On doit tout manger, tout boire, tout gouter ! La spécialité du coin, c'est le charki. C'est de la viande de boeuf séchée qu'on ramollit sur la braise avant le passage au pilon. La dernière étape, c'est Francisco qui s'en charge. Il découpe en petits bouts la viande qui sera ensuite incorporé à un riz, une soupe de légumes, des pâtes, ... en fait, c'est pas compliqué, il y en a dans tous les plats ! Paulo en rafole, Julie beaucoup moins ...


Le bus nous dépose au début de la piste qui mène au parc, sur le bord de la route. Plus que 45 kms avant d'y arriver, on va se dérouiller un peu les genoux. Le soleil ne nous laisse que 2 heures de marche le premier jour. C'est assez pour voir nos premiers vols de perroquets argentins, et nos premiers toucans du voyage. La végétation est ultra sèche. C'est pas très drole de marcher la-dedans. Bref. Il nous faut trouver un campement pour la nuit. On a la chance de tomber sur un couple de gauchos (à la retraite) qui nous héberge pour la nuit.

Après 2 jours de bus depuis Uyuni, on arrive à Salta. Ville relativement grande du nord argentin. Le temps de se reposer et de faire le ravitaillement et on repart dans la nature. On décide d'aller se balader au parc national El Rey, à 200 kms de là.

2 commentaires:

philbou50 a dit…

Bojour Paulo c'est philippe l'oncle d'Alex je viens de découvrir ton blog sur les conseils de Prune qui est à Cherbourg et je suis impressionné par ton périple et les photos sont magnifiques bonne continuation

Hervé a dit…

Yo Julie et Paul !

Un petit mot d'Hervé, bon mes cours de "pêche" ont été fructueux je vois Paulo !

Putain, comme tu devais être heureux quand tu as sorti des eaux pures cette magnifique truite d'élevage ! (Je sors!!).

Bravo les enfants, quel "beau" voyage, et Dame Nature omniprésente, très belles images, je vous suis, bonne route !

Je vous embrasse

Hervé