Encore quelques bonnes bouffées d'oxygène sur ce petit paradis et on reprend la route pour la Paz. Là-bas, malgré l'altitude, l'air risque d'être nettement moins pur.
On aime pas vraiment le foot, meme pas du tout mais là, on s'y mettrait presque. Peut-etre sur la touche pour commencer mais à coup sur à la troisième mi-temps.
On traverse plusieurs petits villages authentiques que le tourisme de masse dénature peu à peu, heureusement, il reste encore de beaux petits coins.
On reprend la route vers le sud mais cette fois-ci par la côte est. Les couleurs sont vraiment différentes du coté ouest, plutot etonnant une telle diversité pour une si petite ile. Encore une fois, on se croirait en Méditérannée; le bruit des cigales en moins.
Le lendemain matin, on s'attarde un peu plus que la veille sur la table des sacrifices; à deux pas du temple. Deux cercles de pierres taillées l'entourent, le premier est constitué de 12 blocs et le second de 4; formant ainsi la croix andine.
Paulo ramasse des algues sèches pour se faire un matelas rembourré; il est plutot content du résultat. Cette nuit, on décide de dormir à la belle étoile, ça ne descend pas en dessous de zéro.
En fin de journée, on pose le camp en contre-bas du temple sur une plage de sable blanc. On se croirait presque en Méditérannée. On se met en maillot de bain et on se jette à ... non demi-tour, on se contentera de quelques ablutions. L'eau est un peu fraiche à 3800 m. On opte finalement pour le bain de soleil, nettement plus adapté.
C'est peut-etre moins lourd que des joncs mais on ne peut s'empêcher d'être admiratifs des gens d'ici; ce petit monsieur a largement dépasser l'age de la retraite !
Au bout de 3 heures de marche, on arrive à la pointe nord de l'ile ou les incas ont construit le temple du soleil. C'est un véritable labyrinthe; une multitude de pièces reliées par de petits tunnels et un nombre incroyable de niches à offrandes. Par cette fenètre, on apercoit plus bas une pierre à sacrifice. Là aussi, de jolies jeunes filles incas étaient offertes aux dieux.
C'est sans doute une particularité des iles mais ici aussi, les gens sont un peu plus "contemplatifs" qu'ailleurs. A 20 minutes de là, on se retourne, elle n'a pas bougé.
Une fois sur l'ile, on cherche un endroit pour camper. Pas évident. Il y a un vent à décorner les boeufs et les parcelles sont pentues et pleines de pierres. Javier, un ilien pure souche, sort de nulle part. Il nous conduit à une de ses chacras (parcelle) en haut de la colline. L'endroit est à l'abri du vent et offre une vue magnifique sur le coté ouest de l'ile, le lac et les côtes péruviennes au loin. En prime, il nous montre la menthe sauvage du coin de quoi se faire un bon thé ! adorable.
C'est pas la baie d'Along mais c'est sympa quand meme ! Plus que 5 kms et on arrive à "l'embarcadère" de Yampupata.
Sur la route, on croise cette petite vieille plutot en forme pour son age; plus que 3 kms avec ce gros fagot. Les joncs verts servent ici à nourrir le bétail. Malgré le lac tout proche, les paysages alentours sont étonnement secs.
C'est sans doute une particularité des iles mais ici aussi, les gens sont un peu plus "contemplatifs" qu'ailleurs. A 20 minutes de là, on se retourne, elle n'a pas bougé.
Au loin, d'étranges formations géologiques de toutes les couleurs; mais cette fois-ci, c'est pas les incas qui ont poli la roche, c'est Dame Nature.
Au petit matin, on quitte la pointe sud de l'ile pour rallier le nord. Juste 10 kms.
Une fois sur l'ile, on cherche un endroit pour camper. Pas évident. Il y a un vent à décorner les boeufs et les parcelles sont pentues et pleines de pierres. Javier, un ilien pure souche, sort de nulle part. Il nous conduit à une de ses chacras (parcelle) en haut de la colline. L'endroit est à l'abri du vent et offre une vue magnifique sur le coté ouest de l'ile, le lac et les côtes péruviennes au loin. En prime, il nous montre la menthe sauvage du coin de quoi se faire un bon thé ! adorable.
Sur notre chemin, une colonie d'épouvantails garde les parcelles fraichement semées et parfois le petit bassin quand le courlis est absent !
C'est pas la baie d'Along mais c'est sympa quand meme ! Plus que 5 kms et on arrive à "l'embarcadère" de Yampupata.
Sur la route, on croise cette petite vieille plutot en forme pour son age; plus que 3 kms avec ce gros fagot. Les joncs verts servent ici à nourrir le bétail. Malgré le lac tout proche, les paysages alentours sont étonnement secs.
Un "courlis" surveille du haut du plongeoir le petit bassin, pour voir si les cannetons ne boivent pas la tasse !
A quelque chose près, c'est avec une barque comme celle-ci que nous rallions l'ile. Les gens du coin ont depuis longtemps abandonné les typiques embarcations faites de roseaux.
A quelque chose près, c'est avec une barque comme celle-ci que nous rallions l'ile. Les gens du coin ont depuis longtemps abandonné les typiques embarcations faites de roseaux.
Sur le chemin entre Copacabana et Yampupata (petit village d'ou on prend la barque), on voit quelques beaux oiseaux dont cet espèce de canard souchet au bec bleu turquoise.
Après plus de 3 semaines à Cusco, vient le temps des adieux. Ici, on a lié beaucoup d'amitiés : Josefina du marché central qui nous faisait de supers chocolats au lait, la marchande de pains, de fromages, de bananes; Ada du resto Kukuly, petit resto alternatif; Norma, Carlos et Jorgecito de l'auberge Puquywasi; ... Bref, rien que pour tous ces gens formidables, il faut qu'on revienne un jour.
Prenons donc le bus pour Copacabana, bourgade touristique du coté bolivien du lac Titicaca. Une nuit de bus. Le chauffeur "oublie" de mettre le chauffage. Nuit interminable. On arrive congelés. On décide donc d'aller réchauffer tout ça sur l'ile du Soleil. 20 kms de marche et quelques coups de rames plus loin, on pose les pieds sur cette ile sacrée.
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