dimanche 14 septembre 2008

Sajama


Ici, les éleveurs de lamas, alpacas et moutons, marquent le bétail à l'aide de petits bouts de laine de couleurs qu'ils fixent à leurs oreilles et/ou à leurs poitrails. Chacun a ses couleurs. Ici, peu de vols de betail; auquel cas, c'est la justice communautaire qui parle. Sanction, bain forcé dans les rivières gelées. Avis aux amateurs !





Autre difficulté en plus de la marche dans le sable, le saut de touffes d'herbe ! très complet comme parcours sportif. Paulo a en effet la bonne idée de vouloir rentrer au village par la pampa au lieu d'emprunter la piste. Une bonne idée, vraiment !



Encore un nouveau type d'oiseau, surement un autre cousin de nos courlis francais. Ils se déplacent en bande et font des droles de bruits d'alerte. On a pas eu de réponse pour le prétendu aigle de l'Ausangate, mais si l'envie vous prend de chercher, on veut bien savoir comment il s'appelle celui-ci.





En France, les vaches regardent passer les trains. Ici, les lamas regardent les nuages accrochés aux montagnes.



Julie prÉtexte des douleurs de genoux pour rester plus longtemps. Ah, moi aussi je souffre, ... encore une petite heure avant de rentrer a Sajama. plus que 6 km dans le sable !



Il fait pas très chaud ici, alors c'est avec grand plaisir qu'on se laisse tenter par les sources d'eau chaudes. Et puis, plus naturel on peut pas et pour changer il n'y a pas un chat. C'est tranquille qu'on profite de la vue sur les pics enneigés.


Dans la plaine, des zones sont toutes blanchies par le souffre qui remonte à la surface. Le sous sol est plein de sources d'eau chaudes très riches en souffre. Ca sent à peine l'oeuf pourri.




Ah oui, ici, il y a de superbes épiphénomenes tournoyants plus connus sous le nom de tornade. On a le loisir d'en observer plusieurs, dont celle-ci plutot impressionnante qui grandit de plus en plus à mesure qu'elle se rapproche de nous. Non, on ne s'est pas envolés avec, mais on aurait bien aimé qu'elle nous ramène au village. Marcher dans le sable c'est crevant !



Par contre niveau ornitho, c'est plutot sympa. Beaucoup de nouvelles tetes, malgré ce biotope plutot inhospitalier à première vue.



On se fait tout de meme 15 bornes par-ci, 15 bornes par la, histoire de visiter un peu notre nouveau terrain de jeux.


On est entourés par 2 chaines de montagnes enneigées. Dans la plaine, c'est plutot sec, meme très sec. le paysage est certes grandiose, mais les plaines à perte de vue, le vent, le sable, c'est pas ce qu'on affectionne le plus niveau balade.

C'est avec grand plaisir qu'on quitte la capitale. Envie de calme et de tranquilité. On est pas décus. On arrive, au bout d'une piste sabloneuse, au petit village de Sajama. C'est ce qu'on peut appeler un village fantome. Il n'y a pas un chat dans les rues, pas de voitures, ... Il n'y a rien à manger non plus, heureusement, il nous reste des vivres pour quelques jours.

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