On va passer le nouvel an ici. A voir si ce sera aussi calme qu'à noël ?! Le 1er, on part pour Mercedes.
A quelques criques de Puerto Madryn, allons prendre un bain de soleil avec un lobo marino, comme ils l'appellent ici.
Ici, les animaux sont très disciplinés. Ces espèces de cygnes marins nagent bien en ligne et à équi-distance s'il vous plait.
De retour à Puerto Madryn, la seule opportunité d'échapper au béton est d'aller marcher sur la plage. Julie va même se baigner et Paulo en bon martiniquais ne trempe que le bout du pied.
Les veufs et les veuves se remarient parfois. Dans le cas contraire, ils deviennent tonton et tata des jeunes pingouins. Ils donnent des cours de natations, ...
Papa et maman profitent d'un peu de tranquilité pour se faire des câlins ... Le pingouin est monogame. Les couples ainsi formés restent ensemble jusqu'à ce que "la mort les sépare ...".
Il y a tellement de monde qu'ils n'y a même plus la place de mettre une serviette.
Quand ils ont trop chaud ou que l'heure de la popotte arrive, tout le monde va à la plage et en ligne s'il vous plait.
Ils ouvrent tout le temps le bec mais pas de son, plutôt un soufflement. Il fait très chaud, ils ont peut-être besoin d'air. Blague à part, c'est tout simplement leur comportement habituel.
Jusqu'à ce que les petits soient capables de s'alimenter tout seuls, les parents ne mangent rien. Le mâle et la femelle vont à tour de rôle chercher de quoi manger à leur progéniture.
Ils reviennent ici tous les ans, dans le même nid creusé dans la terre. C'est papa qui arrive le premier, pour remettre en état la maison. L'accouplement a lieu au cours du mois de septembre. Les premiers petits naissent début novembre. Aujourd'hui, ils ont deux mois et commencent à changer de plumage. Les cours de natation vont bientot commencer.
Puis, c'est enfin notre premier pingouin, beaucoup d'autres vont suivre. Il en sort de partout bien qu'on soit encore loin de l'océan.
Un peu plus loin, on a la chance de croiser la perdrix du coin en plein repas de midi.
Un peu plus loin sur le chemin qui doit nous mener aux pingouins, on apercoit un petit cuis. Beaucoup plus petit et bien différent de ceux qu'on a vu au Pérou et en Equateur.
Une fois sur place, pouvons approcher d'un peu plus près quelques couples de guanacos; jusqu'à présent, on était toujours sur la route quand ces braves bêtes se laissaient voir.
Le lendemain matin, partons pour Puerto Madryn. Tout du moins on voudrait bien. On se poste devant notre bonne vieille station service et on tend le pouce. Mais aujourd'hui, le vent et la pluie sont contre nous, c'est vraiment pas gagné. Quelques heures plus tard, on se résoud à prendre le bus. Le lendemain midi, on y est. La ville est affreuse, les alentours sont secs pour ne pas dire arides.
Dès le lendemain, on part pour la réserve de Punta Tumbo qui héberge en ce moment plus de 300 000 pingouins de Magellan.