Après 3 jours mi-figue mi-raisin autour du lac, la pluie et l'humidité a raison de nous. Plions le camp sous les gouttes et resdescendons dans la vallée 20 km plus bas. On sent le fumé, on est un peu crevés mais ce grand bol d'air nous a fait le plus grand bien.
En milieu de journée, on s'installe au bord du lac Baños sur les conseils d'un hibou et d'un condor rencontrés en chemin. L'endroit est vraiment paisible. Les journées sont courtes mais bien remplies; vivre à la trappeur, ça prend du temps. Allumer le feu, pêcher (histoire de manger autre chose que des soupes en poudre), faire sécher le bois, fumer les truites, ...et les manger bien sûr!
Le premier soir, piquons la tente sur le bord de la laguna de Parcacocha. Bois humide, feu, averse de grêle, feu, soupe lyophilisée, dodo la tête dans les étoiles. Au réveil, faisons connaissance avec nos nouveaux voisins : des canards, des mouettes à tête noire et des limicoles qui ressemblent à des huitriers pie mais avec des pattes rouges. On repart à la découverte d'autres lacs. La balade est physique avec plus de 15 kg sur le dos et les pieds dans la boue, mais bizarrement on en redemande.
Le premier soir, piquons la tente sur le bord de la laguna de Parcacocha. Bois humide, feu, averse de grêle, feu, soupe lyophilisée, dodo la tête dans les étoiles. Au réveil, faisons connaissance avec nos nouveaux voisins : des canards, des mouettes à tête noire et des limicoles qui ressemblent à des huitriers pie mais avec des pattes rouges. On repart à la découverte d'autres lacs. La balade est physique avec plus de 15 kg sur le dos et les pieds dans la boue, mais bizarrement on en redemande.
Lac de Parcacocha
Attaquons un petit sentier boueux, plus de traces d'animaux que d'humains. Nature complétement différente de ce que nous avions vu jusqu'à présent; végétation basse, multitude de mousses et plantes hydrophiles. Le chemin serpente entre de petits ruisseaux, des mares et des lacs de plus grande taille. Pas un humain à l'horizon ...
Faisons à nouveau des provisions à Pintag. Une nuit au sec, et repartons pour la réserve naturelle de Cayambe Coca où nous pensons passer quelques jours. Descendons du bus au milieu de nulle part. Au sud, le majestueux volcan enneigé Cotopaxi. Petite ascension jusqu'au début du sentier à plus de 4000 mètres.
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