
On passera une semaine entre notre caillou et la mangrove. Sur le terrain, quelques rencontres sympas. Tout d'abord, Denis (et sa fille) qui a vécu 15 ans en Martinique avant de venir s'installer ici dans les années 90. Du coup, ça parle créole à 20 000 kms de la petite ile.
Mais aussi, Brendan et Auriana, qui ne passeront qu'une nuit ici, conditions climatiques obligent. Le lendemain de leur arrivée, une dépression tropicale fait rage sur la côte est. Pluie diluvienne, vent à décorner les boeufs. Ils nous ramènent sur Nouméa. Les inondations commencent, on est à deux doigts de rester bloqués au niveau d'un passage à guet.
Retour chez Laurine et pas d'autre choix que de regarder la pluie tomber; au bas mot, 5 jours de pluie en perspective. On se console avec des sashimis de thon jaune accompagnés de papayes vertes rapées, riz gluant, ...


Le lendemain de notre arrivée, on va au marché de Hienghène. Pas de chance, pas de poisson sur les étales. Il va nous falloir le pêcher nous même si on veut en manger. On achète une bobine de fil et quelques hameçons et on tente notre chance.

Après 6 heures de "brousse-bus", on arrive à Hienghène. On campe sur les terres de Françoise et de sa famille, de la tribu de Lindéralique. Il existe en effet une multitude de tribus, parlant pas moins de 37 langues, sur l'ensemble de l'archipel calédonien. A la tête de chaque tribu, un chef. Au sein de la tribu, solidarité est le maître mot. En cas de problème financier ou matériel d'un des membres de la tribu, c'est tout le monde qui met la main à la pâte ou au portefeuille.
Ce caillou est "célèbre" puisqu'il figure sur le billet de 500 francs CFP. Heureusement pour nous, cette fois-ci, célébrité rime avec tranquilité !
Ce caillou est "célèbre" puisqu'il figure sur le billet de 500 francs CFP. Heureusement pour nous, cette fois-ci, célébrité rime avec tranquilité !


A l'époque coloniale, la maison Leroy produisait à Sarraméa un café de grande qualité. De nos jours, il ne reste que quelques caféiers, les exploitants ont préféré se reconvertir dans l'élevage du bétail.

Le lendemain, quittons Farino pour Sarraméa, village tribal à 10 kms de là. Le temps n'est pas de la partie, on devra se contenter d'une petite balade sur les hauteurs du village. On avait prévu une ascension jusqu'au plateau du Dogny à 4 heures de Sarraméa mais vu l'état du sentier et de nos chaussures, ça serait rapidement devenu une partie de "ventriglisse"!



Ces araignées "s'associent" pour tisser un ensemble complexe de toiles faites de goulots menant à de vastes pièges.
Visiblement, c'est efficace à en juger par le nombre de bestioles emmaillotées !
Visiblement, c'est efficace à en juger par le nombre de bestioles emmaillotées !

Orchidée du coin, une orchis ...

Une fois la tente piquée, on part en balade. Rapidement, on tombe sur une famille de "perruches", les petits perroquets d'ici, en plein repas.


Sur le chemin qui nous mène au refuge de Farino, de grands arbres aux fleurs blanches donnent en quantité, de petits fruits jaunes. Paulo en ouvre un, et l'identifie comme un cousin de la pomme d'eau des Antilles, appelée ici, Pomme Kanak. La chair est cotonneuse, très parfumée et pleine d'eau. C'est le fruit qu'il nous faut, vu la chaleur qu'il fait.


Après 8 jours sur Nouméa, on part se mettre au vert dans le nord de l'ile. Première étape, Farino, le plus petit village de la Grande Ile. On part en bus.
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