Le dernier soir, on retourne à la baie de Kanuméra pour ne pas rater notre bateau du lendemain. Nos voisins de camping sont de bons représentants du camping à la française. Le lendemain, c'est la poubelle qui fait le bilan de la soirée !! Biafine/Pastis, la recette miracle de bonnes vacances au soleil !!! On rigole ...
Retour à Nouméa le dimanche soir. Le compte à rebours est lancé ! Plus que dix jours avant le come-back !
Retour à Nouméa le dimanche soir. Le compte à rebours est lancé ! Plus que dix jours avant le come-back !
Perruche d'ici
Les perruches peuplent la Grande Terre et les îles mais, à chaque endroit ses couleurs. Ici, elles ont la tête rose et verte, ailleurs, rouge, jaune, ...
On fera plusieurs repas de crabes de terre. D'abord parceque c'est très bon mais aussi, parceque ça faisait plus de dix ans que Paulo n'en a plus mangé. C'est en effet, un crabe qui est chassé aux Antilles et qui rentre dans la préparation du "Matoutou", repas typique de Pâques.
Un midi, Jean-François nous offre un plat entier de langoustes de toutes sortes. Pour accompagner ce met de choix, patate douce au feu, riz et crabes de terre. On ne doit plus être très loin du paradis !
2ème partie de pêche : perroquets à bosse, picots, dawa, vivaneau, ... belle pêche et bonne grillade en perspective ! De gauche à droite, Mark, Yvan, Claude et Sylvano.
Pour pouvoir retourner tranquillement ce gros poisson sur la grille, Sylvano confectionne avec une tige de cocotier, une sorte de broche. Aussi estéthique que pratique !
Jean-François au milieu des langoustes. Ils en servent tous les midis dans leur petit restaurant et ça, depuis 15 ans maintenant. C'est Sylvano, Claude, Mark et lui qui vont les pêcher la nuit.
Sylvano, le papa
Aujourd'hui, on est allés pêcher dans la baie avec Sylvano, Yvan (son frère) et Mark (leur cousin). Sylvano est un très bon plongeur. Il pique de gros perroquets, tazard, picot, dawa, ...
La 1ère nuit est rock'n'roll !!! Paulo fuit la chaleur de la tente et fait don de son corps à des nuées de moustiques féroces; pendant que Julie chasse à la lampe de poche ceux rentrés dans la tente. C'est parti pour être comme ça tous les soirs ...
Le premier soir, on va "faire un coup d'ligne" là, au pied de la pirogue. Devant nous, quelques patates de corail, d'où on sort rapidement loches et dorades. Petites grillades.
La pirogue à voile serait arrivée ici avec les hommes des îles Tongas. C'était pas hier, évidemment !
Une partie de l'eau repart à marée basse par une "rivière" qui se jette dans la baie d'Oro. En descendant ce canal naturel, on voit beaucoup de crabes violonistes et aussi cette pirogue à voile.
On campe sur le terrain du clan Ougnou, de la tribu de Touete. On fait d'abord connaissance de Jean-François, Didier et sa femme, qui s'occupent du petit resto familial. Et puis, on rencontre Davina, une petite de sept ans. Elle propose de nous accompagner à la piscine naturelle. Le trou turquoise est continuellement alimenté par la mer. On y retrouve une multitude de poissons colorés qui viennent ici se mettre à l'abri mais aussi, de petites méduses avec une longue queue bleue. Rencontre douloureuse. On y a droit tous les 3.
On pique la tente face à la mer, à l'ombre des cocotiers, clapotements des vagues, ... zzz...zzZ...Z...zzZ, moustiques (sans doute quelques milliers). On fera avec, l'endroit est trop beau pour qu'on se laisse chasser par des moustiques.
On part ensuite pour la baie d'Oro, au nord-est de l'île. On fait en stop les 20 kms qui nous en séparent. Sur la route, des hameaux ici et là, des tribus en fait. L'île nous semble préservée et encore sauvage au regard de sa notoriété. Les habitants d'ici diront quand même que c'est plus comme avant, ça c'est sûr.
Le soir, on va "faire un coup d'ligne" comme on dit ici. On rencontre Luc, qui vit ici depuis toujours. On sort quelques poissons, des bossus, des jaunets, ... et Paulo casse sur une anguille de mer de plus de 10 kgs. Dommage, il parait que sa chair est exquise. De retour à la tente, petite flambée pour griller tout cà.
On prend la mer vers 7h00 du matin. Il est même pas 10h00 qu'on est déjà installés dans l'eau turquoise de la baie de Kanuméra. On y pique la tente pendant 2 jours.
Après 3 jours de pluie non-stop, on part en mer avec Bruno, un voisin pompier. Il nous emmène en "plate" (une annexe à fond plat!) à la fausse passe, à 1/2 heure de Nouméa. Pendant que Bruno surfe la petite houle qui enjambe la barrière, et bien nous, on enfile le masque et on va piquer une tête. On en prend plein les mirettes, eau turquoise, des centaines de poissons de toutes les couleurs, ...
Sur le retour, Bruno et Paulo vont piquer quelques poissons pour le repas du soir : dawa, ouiwa, carangue, perroquet, ... A la tombée de la nuit, après une bière bien fraîche, on attaque le festin. Sashimis de thon jaune, salade de perroquet à la tahitienne, salade de patates douces, poissons au four et gratin de pommes de terre. On finit par des gâteaux et une bonne glace au chocolat. Ca y est, on l'a fait notre repas de noël !!
Le lendemain, on part sur Dumbéa, remonter un bras de rivière avec notre pote Brendan. Balade sympa, on se baigne avec les tilapias (poissons d'ici), casse-croûte et pour finir, retour sous la pluie. Journée un peu humide mais très sympathique.
2 jours plus tard, on prend le "betico" pour se rendre à l'île des Pins, à 2h00 de mer de Nouméa.
2 jours plus tard, on prend le "betico" pour se rendre à l'île des Pins, à 2h00 de mer de Nouméa.